LUMIERES-INDIA - PHOTOGRAPHIE, LITTERATURE & EDITIONS

Il semblerait que ces « éditeurs-à-l’ancienne » — dinosaures d’un temps révolu — ne survivent financièrement que grâce aux quelques JK Rumbling et Paolo Cornelio dont ils se sont emparés et qu’ils exploitent à fond commercialement, en système clos. Pendant ce temps, bien des ouvrages d’écrivains secondaires (souvent de qualité) se bousculent sur leurs étagères encombrées sans qu’ils leur prêtent la moindre attention en termes de promotion : il s’agit en effet de simples éléments décoratifs dans leur univers, dont ils ont besoin pour perpétuer le mythe aujourd’hui désuet de l’Écrivain flamboyant — celui qui signe ses livres en grande fanfare en présence de la presse et de la télévision, et puis s’esquive dans un ronflement de sa Porsche !
Telle est la triste situation aujourd'hui.
C'est pourquoi, dans ce contexte nouveau, l'autoédition est une solution qui respire l’air frais : finie la course aux éditeurs rapaces ! Si l’auteur doit faire des efforts de marketing en plus de son travail d’écrivain, autant qu’il en récolte les fruits directement. Car prendre en charge son propre marketing coûte en efforts, temps et argent (Amazon ads et Google ads, par exemple).
Bien entendu, si l’on fait ce choix en faveur de l’autoédition le marketing devient une part du travail d’auteur ; bien entendu, nous devons consacrer un pourcentage de notre temps à la promotion de nos ouvrages. En revanche, si notre livre possède quelque valeur, il fera certainement son petit bout de chemin et les royalties tomberont dans la tirelire ; et s’il ne vaut rien ce ne sera pas pire, il ne se vendra pas et on se sera au moins épargné l'humiliation et les efforts d'aller mendier chez un éditeur après l'autre, et ce, parfois, sur des années…
D’autre part, dans le cas de l’autoédition, nos droits d’auteur sont de 60% du prix affiché (moins coût d'impression), à l’encontre des 8% du prix de vente (en général), en édition classique. En e-book, 70 % à l’encontre de 25 %.
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