LUMIERES-INDIA - PHOTOGRAPHIE, LITTERATURE & EDITIONS

Or je veux bien bosser sur la pub et la distribution de mon bouquin à condition que je gagne quelque chose de décent en droits d’auteur et surtout, SURTOUT, si tel le « Monsieur Chien » de mes Petits Livres d'Or d'enfant, JE SUIS MON PROPRE MAÎTRE ! Car n’oublions pas que, dès que l’on signe avec un éditeur, ON LUI APPARTIENT. Voulez-vous continuer à écrire ? Votre prochain ouvrage doit lui être proposé en priorité ; voulez-vous faire une traduction de votre livre dans une autre langue ? L’éditeur est maître et décide ; un film ? L’éditeur est maître et décide. À tous les niveaux et pour toujours, votre rôle secondaire en tant qu’auteur sera de passer la pommade à votre éditeur dans l’espoir qu’il va faire ce que vous lui demandez ! Yes, sir ! Car n’en doutez pas, tout ces « détails » seront présent dans les petites lignes de votre contrat. Or, j’ose le dire, le statut d’employé servile ne me convient guère…
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Alors voyons sur un plan pratique, en comparaison avec une publication traditionnelle, comment se comporte notre autoédition moderne.
Pour évaluer les revenus générés par notre patient labeur d’auteur, prenons comme exemple concret un livre typique, 5" x 8", d'environ 400 pages. Disons que nous allons publier cet ouvrage en livre broché et en e-book (Kindle), et comparons les revenus en droits d’auteur — par livre, et bien entendu à prix de vente égal.
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